Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1948-08-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 août 1948 26 août 1948
Description : 1948/08/26 (A37,N13658). 1948/08/26 (A37,N13658).
Description : Collection numérique : Thème : Littérature Collection numérique : Thème : Littérature
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4153601t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/04/2019
L’Assemblée a adopté
le projet
FONIUPT - ESPERABER
L’ÉCHO D’ALGER
TRC-iS EDITIONS QUOTIDIENNES
20, rue de la Liberté, Alger. Tel. 373-80, «J, 82 137: SJ entre * rn iki/v
2 h et 8 h. du matin). Adr. tel. Echo d’Alger. Ch. p AI*19-25 Sr rKAlN^J
^ U ^rl C ,lîr>* Agence Africaine — Concessionnaire :
AGENCE HA\ AS, 57, rue d Isly, Alger. Tel. 352-82,83
Les élections cantonales
sont fixées après le vote
de la réforme départementale
\ - y
Ce “renvoi aux calendes” a été voté par les S.F.1.0. et le M.R.P.
Les communistes se sont abstenus
L’amendement MOKTARI
sur la parité des deux collèges en Algérie
a été disjoint
P ARIS (F.P.). — La séance de l’Assemblée nationale est ou
verte sous la présidence de M. Edouard Herriot.
L’Assemblée reprend la discussion de la proposition
de loi de M. Fonlupt-Espéraber sur la formation des Conseils
généraux.
L'article 2 dispose que « les conseil
lers généraux sont nommés pour 6 ans
et rééligibles- Le Conseil général est
renouvelé intégralement tous les 6 ans.
Les élections ont lieu au mois d'octo
bre/». Puis l'Assemblée repousse par
443 voix contre 151 un amendement de
M. ïtau lin-Laboureur (U.D.S.R.) de
mandant le principe du renouvelle
ment par moitié et, par 285 voix con-
décédés ou démissionnaires dès les
trois mois qui suivent la vacance.
On adopte aussi l’article 4 convo
quant les collèges électoraux quinze
jours avant le scrutiu et les articles
5 et 6 (bureaux de vote, dépouillement,
procès).
On adepte également l’article 7 sur
les conditions d’éligibilité (être inscrit
tre 182, une suggestion de M. Crist"fol sur la liste électorale, avoir plus de 23
(communiste) prévoyant le renouvelle- ans être domicilie dans le départe
ment tous les 4 ans- M. Louis Marin ment ou y être inscrit au rôle des
désire 'que les élections aient lieu en Contributions directes). Les parlemen-
mal. talres sont éligibles dans le départe-
Finalement. l’assemblée décide de ment où ils ont été candidats,
réserver question de date et elle L’Assemblée fixe par les articles 8 et
vote par scrutin sur le premier alinéa 9 l e s cas d’inéligibilité,
de l’article 2 — mandat de six ans et De même, sont acceptés les articles
renouvellement intégral — qui est 10 et 15 concernant les incompatibi
lités visant les préfets, sous-préfets, et
l’article* 14 par lequel nul ne peut être
membre de plusieurs conseils généraux.
L’Assemblée vote les articles 16 à
19 sur le contentieux électoral, les
articles 20 à 23, consacrés aux dé
missions.
L’article 21 prévott, qu’au cas où
Sur l’article 2 bis, un long débat op- un conseiller a manqué à une ses-
pose partisans et adversaires de la pa- s'on ordinaire sans excuse légitime,
ri té entre premier et deuxième collé- 11 est déclaré démissionnaire,
ges dans les conseils généraux de l’Al- On aborde le titre réglementant la
gérie. XIM. Fayet (communiste Alger) propagande électorale; après l’adop-
et MOktàri (communiste Oran) sont tion des articles 24 et 23 (format des
favorables à la parité. A la demande circulaires et des bulletins, versement
de M. Jules Moch, l'article est dis- d’un cautionnement de 5.000 fr.), ou
Joint par 324 voix contre 187 sur 511 renvoie le débat à 15 heures,
votants: La séance est levée à 12 h. 55.
On adopte l'article 3 qui prévoit le
remplacement des conseillers généraux
adopté par 260 voix contre 167.
Disjonction de l'article 2 bis
sur la parité
des deux collèges en Algérie
Les voleurs
de l’or
; d’Orly
Les deux voleurs arrêtés ; en haut,
Jean Wentzel ; en bas, Albert Morel
Les élections auront lieu
trois mois
après la réorganisation
départementale
La séance est reprise à 15 heures.
Le débat tourne essentiellement au
tour de la date des élections. Plu
sieurs dates sont proposées : octo
bre 1948, mal 1949.
D'autre part, certain.* veulent faire
dépendre le renouvellement des con
seil? généraux du vote du ptojêt'ten
dant à la réorganisation départemen
tale, le scrutin ayant lieu dans les
trois mois suivant la promulgation
de la loi. Cette dernière solution, pro
posée par M. de Menthon, au nom
du MR.P., équivaut, aux yeux de
MM. Barrachin (P.R.L. Seine) et Da
vid (radical-socialiste Seine-ët-Oise),
à un renvoi des élections aux ca
lendes.
La proposition M.R.P. est finalement
adoptée par 226 voix contre 170 sur
396 votants.
L’article 2, qui avait été réservé le
matin, est adopté. Il spécifie que les
élections futures — exceptions faite
de la première —, auront lieu en mal.
L'ensemble est adopté
par 245 voix contre 193
Les explications de vote sur l’en
semble n’apportent rien à un débat
où. depuis hier, tout a été dit..
Tour à tour, MM, Barrachin, Chris-
tofol et Pleven se succèdent à la tri
bune.
♦ SUITE PAGE 3
M
En remplacement
de M. Jacques Maritain
Wladimir d'Ormesson
ambassadeur de France
auprès du Saint-Siège
va rejoindre son poste
Paris (F.-P). — Le Saint-Siège a ré
pondu favorablement à la demande
d’agrément faite en faveur de M. Wla
dimir d’Ormesson comme ambassadeur
de France au Vatican. Celui-ci rejoin
drait son poste dès le début de sep
tembre.
Un piano... un poids... un disque...
permettront à Micheline 0STERMEYER
de faire le tour du monde
Modèle réduit
contrôlé
par radio
Pour I gouvernement et les syndicats
—7^“
Semaine décisive
4M’ le plan économique
La révision du rapport salaires-prix
fait l’objet de nombreuses délibérations
P ARIS. Le Conseil de gouvernement prévu pour demain après-
midi siégera à l'hôtel Matignon à 15 heures. Il doit mettre au
point les mesures surtout d'ordre économique qui seront soumi
ses vendredi matin, au Conseil des ministres réuni à l'Elysée sous la pré
sidence de M. Vincent Auriol.
La radio de Moscou
annonce :
L’U.
$. ferme
tous sës consulats
o ux Etat s- Unis
Réplique à l’affaire Kosenkina
s ans conséquence s sur les entretiens des Quatre
esStme-j-on à Washinffton
Au cours d’une démonstration, lors d’un concours de modèles d’avions
internationaux à Detroit, Jim Walker, de Portland, s’apprête à lancer son
appareil qui sera contrôlé par radio
LES CONVERSATIONS DE MOSCOU
Période de calme
dans les échanges de vues
Il n'y a pas eu de « proposition » nouvelle
provoquant un rebondissement des négociations
L ONDRES (F.?.). — On prévoit dans les milieux officiels
de Londres quelques jours de calme dans les échanges
de vues entre les représentants des trois puissances oc
cidentales et le gouvernement soviétique.
Sir William Strang, conseiller de M.
Bevin pour les affaires allemandes, a
reçu dar.s le courant de la Journée, M-
Lewis Douglas et M. René Massigli,
ambassadeurs des Etats-Unis et de
France..
Il semble que la plupart des points
soulevés au cours de l’entrevue avec
le maréchal Staline soient avant tout
du ressort des experts financiers des
trois pays. Ou déclare à ce sujet au
Foreign Office qu’il sera nécessaire de
faire appel aux experts anglais qui se
trouvent à Berlin.
la nuit de lundi à mardi. Ces ques
tions feront, au couis des prochains
jours, l'objet d’échanges de vues par
la voie diplomatique entre Londres
Washington et Paris.
La négociation se poursuit
Paris (F.P.). — Les différents textes
qui serviront de base à la prochaine
conversation entre les représentants
diplomatiques des trois puissances
occidentales et M Molotov sont ac-
D'autres questions, d'un Intérêt tuellement & l'étude. Us tiendront
beaucoup plus général, par exemple compte des rectifications envisagées
le problème de la monnaie berlinoise, au cour3 de la longue entrevue du
paraissent cependant avoir été abor- Kremlin entre MM. Chataigneau. Ro
dées au cours de l’entretien à quatre berts, Bedell Smith et le maréchal
qui s’est déroulé au Kremlin, dans Staline.
Comme M. André Marie l'a souligné
hier aux Journalistes, ce délai doit
permettre aux ministres d’étudier avec
soin les prochaines mesures qui con
cerneraient le prix du lait et du pain
et. en contre-partie, le nouveau ré
gime des allocations familiales ainsi
que les économies budgétaires.
M. André Marie- s’est entretenu cet
après-midi avec trois membres du
gouvernement : MM. Paul Reynaud,
ministre des Finances, Petsche, secré
taire d’Etat au budget, et Boindl. se
crétaire d'Etat à la fonction publique.
La C.G.T. insiste pour l'unité
d'action
et critique le carte!
Pans (F.P.). — Au cours de sa réu
nion hebdomadaire, qui s’est tenue
ce matin, à 10 heures, à son siège,
rue Lafayette, le bureau de la C.G.T.
a souligné « avec la plus grande sa
tisfaction le développement rapide de
l’unité d’action à travers tout le
pays ».
Le porte-parole du bureau confé
déral a commenté cette unité d'ac
tion en précisant que « grâce à cette
unité, tous les travailleurs ont mis
un terme à la comédie Indigne qui sc
Jouait à leurs dépens avec la compli
cité du cartel de la baisse ».
* En outre, a poursuivi le porte-
parole de la C.G.T., le bureau confé
déral s'est félicité que la C.F.T.C.,
abandonnant son opposition à l’uni
té, approuve maintenant l’unité qui
se réalise dans les entrep-lsss. De mê
me, le bureau confédéral considère
comme une reconnaissance du désir
de l’ensemble des salariés la révision
de la position de la C.F.T.C. sur le
problème des salaires.
• SUITE PAGE 3
LA RAVISSEUSE
DE LA PETITE
MARTINE
LE PRESIDENT ANDRE MARIE s’est
entretenu dans le courant de la mati
née avec sir Oliver Harvey, ambassa
deur de Grande-Bretagne à Paris.
Huguctte Maurel, que les inspec
teurs de la P.J. ont interrogée depuis
le matin, nie toujours être l’auteur
ce 1 enlèvement. — Huguette Maurel
sera entendue demain par le juge
d’instruction
P out obtenir la parité de traitement
avec l’agriculture métropolitaine
M. Gratien FAURE
expose les efforts
de la délégation algérienne
Les résultats dépendent maintenant
de la décision gouvernementale
Constantlne (par téléph. d.n.c.p.).
— A son ietour de Paris, où avec une
délégation algérienne comprenant des
représentants de l’Agriculture de nos
Devant l’agence d’Air France, Mlle Ostermeyer répond avec un sourire
charmant aux questions des journalistes
Une grande Jeune fills... toute sim- — Etes-vous pour longtemps à Al-
ple... une gerbe de fleurs dans les ger Mademoiselle ?
bras : c'est notre championne olym- — Trois ou quatre Jours. Le temp
pique, Micheline Ostermeyer, arrivant d’arrêter définitivement le program-
hler. à 16 heures, à. Alger, par Air
France, après ùn voyage excellent.
Poignées de mains... présentations...
sourires., photos... interview. Tout ce.
qu’on appelle la rançon de la gloire.
— Vos impressions sur Londres ?
.— Londres ?... J’ai surtout préparé
me du récital de piano que je dois
donner en octobre ou novembre pro
chain.
— Et ensuite Tunis où vous attend
une grande manifestation ?
— Oh ! Tunis ensuite, bien sûr
, Et puis, s) c’est possible, l’Europe.,
mes épreuves. Le public un peu thau- rAmérlaue
vin... mais c’est régulier, J’ai surtout Amérique.
rreretté Tab»S3nce des Russes. Les confrères s impatientent, t^l*
— Le» désillusions de l'équipe de cheltne Ostermeyer parait un peu
France demandons-nous ? tessc. aussi prenons-nous conge de la
— Rien à dire. Nos défaites sont championne olympique. R
honorables...
UN GRAND REPORTAGE DE R. FRISON-ROCHE
mmmrnmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Naissante dune puissante
AMSTERDAM la Venise du Nord
O
IV (1)
N a baptisé Amsterdam la « Venise du Nord ». Nulle appellation n'est mieux mé
ritée. La vieille ville construite en demi-cercle sur un bras du Zuiderzee bai
gne dans les eaux.
Si, de prime abord, Amsterdam n’of
fre pas cette vision magique de Ve
nise surgissant des flots dans le mi
rage de plomb de sa lagune, si, pen
dant quelques heures, elle peut trom
per l’arrivant qui n’en voit que les
grandes artères, les faubourgs coquets
et propres, elle se révèle très vite
comme une ville passionnante où cha
que bloc de maison trempe dans fonda
des canaux.
Car l’eau est partout, et les canaux
constituent des chemins excellents par
courus par les luxueuses vedettes à
moteur ou par de lourdes et lentes
péniches aux dérives relevées le long
des flancs comme des ailes de papil
lon repliées. Ces larges dérives, en
forme de pales, une sur chaque bord,
que les navigateurs abaissent lors
qu'ils doivent traverser un bras de
mer, ou un chenal entre une île et
une autre, parcouru par des courants
marins et soumis aux vents du large.
Difficultés de logement
Mais cette beauté lacustre d’Amster
dam, je ne la connaîtrai que le len
demain. Pour l’instant, il s’agit da
se loger. Je pensais trouver facile
ment de la place. Un premier hôtel
était complet, t*n autre également, un
troisième, quatrième surbondés. En
fin, un réceptionnaire nous rassura :
« Vous ne trouverez rien ici, ce soir,
tout est comble, mais peut-être à Har
lem ? » La ville des tulipes, également,
était bourrée de commerçants venus
pour une foire-exposition. On se ra
battit alors sur lès chambres privées.
Le sort nous dirigea assez loin du
centre, en bordure d’un parc dont
les eaux dormantes, couvertes ch mous
ses, prolongeaient directement les pe
louses, dans unè très modeste pen
sion de famille.
Trouver le ch-min pour s’v rendrs
fut toute une affaire. Le Hollandais
manque de précision dans ses répon
ses ; il n’affirme jamais, il doit avoir
des ancêtres normands. Vous deman
dez le nom d’une rue à un passant ;
même s’il la connaît parfaitement, il
vous répondra : » Je crois » ou bien :
» Peut-être est-ce celle-là. » Si vous
vous exprimez en français, il mettra
beaucoup de mauvaise volonté à vous
renseigner, car il vous prendra pour
un Belge et éprouvera un malin plai
sir à vous voir dans l’embarras ; par
contre, si vous connaissez l’anglais
son visage s’éclairera et il se mettra
en quatre ' pour vous aider.
AMSTERDAM. — Ne se croirait-on pas à Venise ? (PA. Frison-Roche.J
Nous frappons donc à la porte d'un
cottage du genre anglais, petite grille,
petite allée de gravier, quelques mar
ches. Une vieille dame sautillante nous
ouvre, nous considère avec méfiance,
puis en anglais nous fait comprendre
qu’il n’y aura que deux lits pour
trois personnes... Nous sachant Fran
çais, elle parait ennuyée de la mo
dicité de son logis. Nous devons l’as
surer énergiquement que tout est trù*
bien et que nous nous en conten
terons, de crainte d’être à la rue ca
soir.
Intérieur bourgeois et cossu. Des
tentures, des draperies, des cuivres,
des tableaux d’un pompiérisme naïf,
des reproduct'ons de toiles de maî
tres, une surabondance de meuble»
anciens massifs et de grande valeur...
De toutes petites chambres conçues
comme des studios, le lit métallique
se rabat dans la paroi et ne tient
pas plus de place qu’un étroit buffet...
Amsterdam nocturne
Allons dîner en ville.
Il fait encore grand jour malgré
l’heure tardive. Le Lido, le grand res
taurant de luxe, est archibondé. On
y mange servi par une cohorte Im
posante de garçons, la chère est con
fortable mais mal apprêtée — man
que de matières grasses. Là encore
inutile de réclamer plus que son dû.
Le Hollandais semble, à priori, incor
ruptible. Comme au Danemark, on
place sur la table du client que I on
veut honorer des drapeaux aux cou
leurs de son pays
Sortons et promenons-nous dans la
nuit qui vient très lentement par
dessus les vieilles maisons à pignon...
A gauche et à droite s’ouvrent des
canaux lumineux retenant les derniè
res lueurs du jour. De grands canots
à moteur, d’un luxe ébouriffant, em
mènent leurs cargaisons de visiteurs
faire le tour de la ville et du port.
Partout l’eau suinte au pied des mu
railles, partout débouchent les chenaux
étroits par où se faufilent d énormes
canots rasant les quais. Mais Amster
dam offre quelque chose que n a pas
Venise Ici, point de pestilence : com
me dans la ville aux gandoles. Point
d’odeurs nauséabondes, point de sa
leté... Malgré ses eaux et ses égouts,
et tout ce qu'une ville peut y déver
ser, Amsterdam reste propre et nette.
♦ SUITE PAGE 2
trois départements, il a développé une
action particuliérement instante au
près du Gouvernement pour que les
principes fondamentaux de l’organisa
tion du marché des céréales soit prise
en considération, en faveur de l’Algé
rie, comme en France, M. Gratien-
Faure, président de la section spécia
lisée de la C.G.A., a bien voulu don
ner à notre confrère « La Dépêche de
Constantlne » quelques renseigne
ments sur ceitains aspects de la mis
sion remplie par la délégation et les
résultats qui peuvent en être escomp
tés.
— Voulez-vous nous dire, Monsieur
le Présent, comment votre déléga
tion a \ i mise en alerte ?
— Eu vérité, nous a répondu M.
Gratieu-Fuure, 1 alerte datait de long
temps, de l’année dernière, car pour
la première fois depuis que nos trois
départements algériens font partie de
l’unité nationale douaniéie, la loi du
18 juillet 1947 instituant une prime
d’encouragement à l’hectare, a pro
mulgué une mesure visant l'organisa
tion nationale de la production et du
marché des céréales, n’étendant pas
son avantage à l’Algérie. Que ce soit,
en effet, sous l’égide de l’Office na
tional Interprofessionnel des céréales
créé par la loi du 15 août 1936, que
ce soit auparavant dans le marché
libre Intérieur protégé vis-à-vis de
l'extérieur, par la loi dite du « Cade
nas », les producteurs algériens étaient
strictement placés à parité sous le
régime de production et d'encourage
ment de la production métropolitaine.
Tant à la S.A.O.N.I.C. à Alger qu'au
Conseil central à Paris les représen
tants officiels des producteurs algé
riens n’ont donc cessé de demander
l’extension à l’Algérie de la prime
d’encouragement qui s’est élevée l’an
dernier à 1.000 frs à l’hectare et au
cours de leur assemblée générale à
Alger, à Constantlne et à Oran, de
même au 6ein de la C.G.A. et au Con
seil central à Paris, ils n’ont cessé de
réclamer l’avantage de la prime à la
culture des blés.
M. Fernand Chevalier, député d'Al
ger. a même déposé pour cet objet
une proposition de loi qui n’est mal
heureusement jamais venue en dis
cussion
Tout particulièrement, en prévision
de la fixation'du prix du quintal de
blé pour la présente campagne. M.
Wattin, président de la section spé
cialisée du département d'Alger, in
tervenait. en vue d'obtenir en faveur
de l'Algérie le bénéfice de cette pri
me, le 24 mars dernier à l’occasion
d'une réunion du Conseil central con
voqué afin d’étudier les conditions
de la présente car-pagne. L'ancien
président de la S.A.O.N.I.C renouve
lait d'ailleurs son intervention pour
le même objet lors d'une importante
assemblée générale des producteurs,
qui eut lieu à Alger, le 11 Juin der
nier.
La première des revendications for
mulées à l'occasion de cette impor
tante et décisive réunion fut premiè
rement la prime à l'hectare.
SUITE PAGE 2
ee
Cinq nouveaux membres
sont désignés pour l'Assem&<
de l'Union française '
Fails (F.P.) — Au début de sa séan
ce de ce matin. l'Assemblee nationale
a proclamé membres de l'Assemblée
de l’Union française pour les royaumes
du Cambodge et du Laos :
Au titre du groupe communiste et
du groupe de l’U.R.R. : M. Guy de
Eoysson. Au titre du groupe M.R.P. :
M. Léon Motsis de Narbonne. Au ti
tre du groupe socialiste : M. Guillau
me Detrave. Au titre du R.G.R. : Mme
Marianne Verger. Au titre du groupe
d’Actlou républicaine : M. Daber Jules.
P AR ,! S „ F ; PJ ’ L ,°. ré P<>nse soviétique à la note des Etats-Unis S u,
Kosenkina-Samanne déclare notamment, selon Radio-
(è, laquelle, a-t-il dit, les Etats-Unis
s attendaient), bien que regrettables,
« n auraient pas de conséquences gra
ves ».
Le secrétaire d’Etat a ensuite dé
claré qu'un communiqué serait cer
tainement publié à l’issue des con
versations de Moscou.
Aucuns surprise
aux Etats-Unis
Washington (F.-P.). — « La déci
sion que vient de prendre le gouver
nement soviétique de fermer ses con
sulats aux Etats-Unis n’a causé au
cune surprise au gouvernement améri
cain et n’aura aucune répercussion sur
les entretiens des Quatre à Moscou ».
a déclaré à la presse une haute per
sonnalité américaine.
Les Etats-Unis devront
fermer leur consulat
de V.'adlvostock
Washington (F.-P.). — Un porte-pa
role du Département d’Etat a confirmé
avoir reçu, tard dans la soirée de mar
di, la note soviétique réfutant caté
goriquement la note américaine au su
jet de l’affaire des Instituteurs Kosen
kina et Samarine. annonçant, en outre,
la décision du gouvernement de l’U.R.
S.S. de fermer ses consulats à New-
York et San Francisco et demandant
aux Etats-Unis de fermer leur consu
lat à Vladlvostock.
Décision regrettable
mais sans conséquences
déclare M. Marshall
Washington (FF.). — Au cours
d’une conférence de presse, qu’il a
tenue aujourd’hui, M. Marshall a dé
claré que la fermeture des consulats
soviétiques aux Etats-Unis et celle
du consulat américain de Vladivostok
le gouvernement de l'U.R.S.S. considère que <
oct.ons et déclarations ainsi que celles de ses représentants officiels
Etats-Unis, dans les affaires Samarine
et Kosenkina, sont entièrement con
formes aux droits de l’Union soviéti
que en ce qui concerne la défense de
ses citoyens contre les tentatives cri
minelles dirigées contre leur liberté
et leurs droits civils ».
« La note américaine, ajoute la
note soviétique, ne Jette aucune lu
mière sur l’enlèvement dont furent
victimes Mme Kosenkina et M. Sama
rine, ainsi que la femme et les en
fants de ce dernier. » « Cette note,
poursuit-elle, complique au contraire
la situation et rend plus difficile l’élu
cidation de cette affaire et la recher
che des personnes ou organisations
qui ont pu y Jouer un rôle. »
La réponse soviétique indique éga
lement que le ministre des Affaires
étrangères de l’U.R.S.S. se trouve en
possession de données établissant qu’il
existe une relation entre l'eniévemeut
des Instituteurs russes et l’activité de
l'orgrnisation des « Gardes blancs »
(fondation Tolstoï), et du « Fédéra)
bureau of Investigation *. Les lettres
adressées par Mme Kosenkina à M.
Lomaklre le 5 août, veille du Jour de
«-on enlèvement du refuge de la fon
dation To’stoï par les autorités con
sulaires soviétiques, ainsi qu'une let
tre qu’elle avait, écrite à sa famille, le
10 Juin, démontrent l'Improbabilité
des assertions américaines selon les-
quel’es Mme Kosenkina n’aurait pas
été enlevée par le « groupe Tolstoï ».
La note ajoute que Mme Kosenkina
est actuellement gardée à l’hôpital,
« à peu prés dans les conditions d’u
ne prisonnière » ; et comme le libre
contact entre elle et les représentants
soviétiques n’est pas autorisé, les dé
clarations nu’on lui prête ne peuvent
être considérées comme dignes rie cré
dit, surtout étant donné son état de
santé critique.
Le gouvernement d’U.R.S.S., .en
considération de ce oui vient d’être
énoncé, conclut la note soviétique, a
décidé de Jenner tous ses consulats
aux Etats-Unis.
ses
oux
Les inondations
en Chine
ont dévasté
dix provinces
et 335 villes
et villages
21 millions de personnes sans obr.
Nankin (F.P.) — Un porte-parole du
Ministère des affaires sociales a an
noncé qu à la suite des Inondations
qui ont ravagé la Chine centrale et
la Chine méridionale, 21 millions de
personnes se trouvent sans abri et
335 villes et villages sont dévastés
dans dix provinces.
Sur un aérodrome d'Honolu'u
Une superforteresse
s'écrase au sol
Seize tués, quatre blessés
New-York (F.P.) — Effectuant un
atterrissage forcé sur l’aérodrome
d’Hickam Field (Honolulu), une su
perforteresse B-29 s’est écrasée au sol
après avoir heurté un pylône élec
trique.
Seize personnes ont été tuées et
quatre grièvement blessées. L’appareil
se dirigeait vers Oklnawa.
7 * ~i
Près de Rome
Une violente explosion
détruit un dépôt de munitions
Rome (F.P.) — A Rlano. dans les
environs de Rome, une violente explo
sion s’est produite dans un dépôt de
munitions. Un Incendie s’est aussitôt
déclaré, qui a pris dé grandes pro
portions. On Ignore s’il y a des vic
times.
Au cours d'une conférence de presse
Mme Kosenkina affirme
avoir été retenue
prisonnière
au consulat soviétique
New-York (F.P.) — Mme Kosenkina
a déclare cet après-midi, au cours
d'une conférence de presse, qu'elle
avait été * retenue prisonnière par
les autorités consulaires soviétiques à
New-York » a J’étais depuis long
temps décidée, a-t-elle dit, à m’échap
per de Russie. »
DEUX NOUVELLES SECOUSSES sis
miques ont été enregistrées dans la
région d’Ortanova .dans les- Pouilles.
Parce quelle n’avait plus la force de reprendre son travail
Faoussi tue sa fille de douze ans
à coups de pieds et de poings
Et pour dissimuler son forfait il précipite
le corps dans un oued puis dans un puits
La révélation d’un meurtre horrible
Vient de jeter la consternation dans
la région de MénervUle. Après une
longue enquête, la police judiciaire
vient d'arrêter un père indigne.
Faoussi Amar ben Bouaiem, d i t
« Amirouohe », âgé de 44 ans, de
meurant au « Rocher noir », qui tua,
le 24 mal. sa fille de 12 ans, Baya
bent Amar.
Le meurtre
Le 24 mai. le cadavre de la petite
Faoussi Baya bent Amar était décou
vert dans un puits de la ferme Bou-
Le père meurtrier, Faoussi Amar
ben Bouaiem
merdassl Abdelkrim. près du « Ro
cher hoir ». non loin de MénervUle.
Des prem^è^es constatations et des
témoignages- recueillis à l’époque, les
enquêteurs «t’giênt conclu à une mort
accidentelle. **
CeDendant*»$ertalns points de cette
affaire semblaient troublants, et sur
délégation dif-juge d’instruction, l’en
quête était reprise par M. Bougerol.
commissaire de la police judiciaire a
Alger, ^assisté des inspecteurs de la
2» brigade de la P J.
Elle devait amener l’arrestation du
père de la malheureuse enfant.
H. S.
♦ SUITE PAGE 2
Paris (F.P.) — Le président du Con
seil a reçu, ce matin, à l’hôtel Mati
gnon, le général de Lattre de Tasslgny.
Voici les résultats du tirage de la
3“ tranche 1948 qui a eu lieu, hier,
soir, à Paris.
Numéros
terminés par
GAGNENT
Tr. A Tr. B
0
930
4.000
7.000
.
1
251
901
2.500
3.000
4.000
5.000
2
2.612
89.092
001.292
30.000
500.000
1,000.000
40 000
150.000
400.000
3.000
5.000
20.000
20.000
400.000
400.000
3
23
053
2.433
1 893
183.353
146.273
1.500
3.000
8.000
8.000
i. ooo.ooo
1 000.000
4
244
5 314
0.124
201.644
4.000
8.C00
45.000
10.000.000
7.000
20.000
65.000
5.000.000
5
5
565
9.025
85.285
65.005
011.205
500
2 500
8.000
500.000
500 000
1.000.000
500
4.000
20.000
150.000
150.000
500 000
6
306
038.916
2.500
1.000.000
4.000
400.000
7
7
17
33.807
090.977
500
800
500.000
1.000.000
500
2.000
150.000
400.0C0
8
3.928
299.178
30.000
1.500.000
40.000
700.000
9
879
0.239
35.669
103.169
4.000
8 000
500.000
3.000.000
7.000
20.000
150.000
1.500.000
septembre 1948.
TRANCHE
LOTERIE ALGERIENNE
LA BANQUE CHABASSEUR
a. placé en participation
N° 053.243 gagnant 500.000
le projet
FONIUPT - ESPERABER
L’ÉCHO D’ALGER
TRC-iS EDITIONS QUOTIDIENNES
20, rue de la Liberté, Alger. Tel. 373-80, «J, 82 137: SJ entre * rn iki/v
2 h et 8 h. du matin). Adr. tel. Echo d’Alger. Ch. p AI*19-25 Sr rKAlN^J
^ U ^rl C ,lîr>* Agence Africaine — Concessionnaire :
AGENCE HA\ AS, 57, rue d Isly, Alger. Tel. 352-82,83
Les élections cantonales
sont fixées après le vote
de la réforme départementale
\ - y
Ce “renvoi aux calendes” a été voté par les S.F.1.0. et le M.R.P.
Les communistes se sont abstenus
L’amendement MOKTARI
sur la parité des deux collèges en Algérie
a été disjoint
P ARIS (F.P.). — La séance de l’Assemblée nationale est ou
verte sous la présidence de M. Edouard Herriot.
L’Assemblée reprend la discussion de la proposition
de loi de M. Fonlupt-Espéraber sur la formation des Conseils
généraux.
L'article 2 dispose que « les conseil
lers généraux sont nommés pour 6 ans
et rééligibles- Le Conseil général est
renouvelé intégralement tous les 6 ans.
Les élections ont lieu au mois d'octo
bre/». Puis l'Assemblée repousse par
443 voix contre 151 un amendement de
M. ïtau lin-Laboureur (U.D.S.R.) de
mandant le principe du renouvelle
ment par moitié et, par 285 voix con-
décédés ou démissionnaires dès les
trois mois qui suivent la vacance.
On adopte aussi l’article 4 convo
quant les collèges électoraux quinze
jours avant le scrutiu et les articles
5 et 6 (bureaux de vote, dépouillement,
procès).
On adepte également l’article 7 sur
les conditions d’éligibilité (être inscrit
tre 182, une suggestion de M. Crist"fol sur la liste électorale, avoir plus de 23
(communiste) prévoyant le renouvelle- ans être domicilie dans le départe
ment tous les 4 ans- M. Louis Marin ment ou y être inscrit au rôle des
désire 'que les élections aient lieu en Contributions directes). Les parlemen-
mal. talres sont éligibles dans le départe-
Finalement. l’assemblée décide de ment où ils ont été candidats,
réserver question de date et elle L’Assemblée fixe par les articles 8 et
vote par scrutin sur le premier alinéa 9 l e s cas d’inéligibilité,
de l’article 2 — mandat de six ans et De même, sont acceptés les articles
renouvellement intégral — qui est 10 et 15 concernant les incompatibi
lités visant les préfets, sous-préfets, et
l’article* 14 par lequel nul ne peut être
membre de plusieurs conseils généraux.
L’Assemblée vote les articles 16 à
19 sur le contentieux électoral, les
articles 20 à 23, consacrés aux dé
missions.
L’article 21 prévott, qu’au cas où
Sur l’article 2 bis, un long débat op- un conseiller a manqué à une ses-
pose partisans et adversaires de la pa- s'on ordinaire sans excuse légitime,
ri té entre premier et deuxième collé- 11 est déclaré démissionnaire,
ges dans les conseils généraux de l’Al- On aborde le titre réglementant la
gérie. XIM. Fayet (communiste Alger) propagande électorale; après l’adop-
et MOktàri (communiste Oran) sont tion des articles 24 et 23 (format des
favorables à la parité. A la demande circulaires et des bulletins, versement
de M. Jules Moch, l'article est dis- d’un cautionnement de 5.000 fr.), ou
Joint par 324 voix contre 187 sur 511 renvoie le débat à 15 heures,
votants: La séance est levée à 12 h. 55.
On adopte l'article 3 qui prévoit le
remplacement des conseillers généraux
adopté par 260 voix contre 167.
Disjonction de l'article 2 bis
sur la parité
des deux collèges en Algérie
Les voleurs
de l’or
; d’Orly
Les deux voleurs arrêtés ; en haut,
Jean Wentzel ; en bas, Albert Morel
Les élections auront lieu
trois mois
après la réorganisation
départementale
La séance est reprise à 15 heures.
Le débat tourne essentiellement au
tour de la date des élections. Plu
sieurs dates sont proposées : octo
bre 1948, mal 1949.
D'autre part, certain.* veulent faire
dépendre le renouvellement des con
seil? généraux du vote du ptojêt'ten
dant à la réorganisation départemen
tale, le scrutin ayant lieu dans les
trois mois suivant la promulgation
de la loi. Cette dernière solution, pro
posée par M. de Menthon, au nom
du MR.P., équivaut, aux yeux de
MM. Barrachin (P.R.L. Seine) et Da
vid (radical-socialiste Seine-ët-Oise),
à un renvoi des élections aux ca
lendes.
La proposition M.R.P. est finalement
adoptée par 226 voix contre 170 sur
396 votants.
L’article 2, qui avait été réservé le
matin, est adopté. Il spécifie que les
élections futures — exceptions faite
de la première —, auront lieu en mal.
L'ensemble est adopté
par 245 voix contre 193
Les explications de vote sur l’en
semble n’apportent rien à un débat
où. depuis hier, tout a été dit..
Tour à tour, MM, Barrachin, Chris-
tofol et Pleven se succèdent à la tri
bune.
♦ SUITE PAGE 3
M
En remplacement
de M. Jacques Maritain
Wladimir d'Ormesson
ambassadeur de France
auprès du Saint-Siège
va rejoindre son poste
Paris (F.-P). — Le Saint-Siège a ré
pondu favorablement à la demande
d’agrément faite en faveur de M. Wla
dimir d’Ormesson comme ambassadeur
de France au Vatican. Celui-ci rejoin
drait son poste dès le début de sep
tembre.
Un piano... un poids... un disque...
permettront à Micheline 0STERMEYER
de faire le tour du monde
Modèle réduit
contrôlé
par radio
Pour I gouvernement et les syndicats
—7^“
Semaine décisive
4M’ le plan économique
La révision du rapport salaires-prix
fait l’objet de nombreuses délibérations
P ARIS. Le Conseil de gouvernement prévu pour demain après-
midi siégera à l'hôtel Matignon à 15 heures. Il doit mettre au
point les mesures surtout d'ordre économique qui seront soumi
ses vendredi matin, au Conseil des ministres réuni à l'Elysée sous la pré
sidence de M. Vincent Auriol.
La radio de Moscou
annonce :
L’U.
$. ferme
tous sës consulats
o ux Etat s- Unis
Réplique à l’affaire Kosenkina
s ans conséquence s sur les entretiens des Quatre
esStme-j-on à Washinffton
Au cours d’une démonstration, lors d’un concours de modèles d’avions
internationaux à Detroit, Jim Walker, de Portland, s’apprête à lancer son
appareil qui sera contrôlé par radio
LES CONVERSATIONS DE MOSCOU
Période de calme
dans les échanges de vues
Il n'y a pas eu de « proposition » nouvelle
provoquant un rebondissement des négociations
L ONDRES (F.?.). — On prévoit dans les milieux officiels
de Londres quelques jours de calme dans les échanges
de vues entre les représentants des trois puissances oc
cidentales et le gouvernement soviétique.
Sir William Strang, conseiller de M.
Bevin pour les affaires allemandes, a
reçu dar.s le courant de la Journée, M-
Lewis Douglas et M. René Massigli,
ambassadeurs des Etats-Unis et de
France..
Il semble que la plupart des points
soulevés au cours de l’entrevue avec
le maréchal Staline soient avant tout
du ressort des experts financiers des
trois pays. Ou déclare à ce sujet au
Foreign Office qu’il sera nécessaire de
faire appel aux experts anglais qui se
trouvent à Berlin.
la nuit de lundi à mardi. Ces ques
tions feront, au couis des prochains
jours, l'objet d’échanges de vues par
la voie diplomatique entre Londres
Washington et Paris.
La négociation se poursuit
Paris (F.P.). — Les différents textes
qui serviront de base à la prochaine
conversation entre les représentants
diplomatiques des trois puissances
occidentales et M Molotov sont ac-
D'autres questions, d'un Intérêt tuellement & l'étude. Us tiendront
beaucoup plus général, par exemple compte des rectifications envisagées
le problème de la monnaie berlinoise, au cour3 de la longue entrevue du
paraissent cependant avoir été abor- Kremlin entre MM. Chataigneau. Ro
dées au cours de l’entretien à quatre berts, Bedell Smith et le maréchal
qui s’est déroulé au Kremlin, dans Staline.
Comme M. André Marie l'a souligné
hier aux Journalistes, ce délai doit
permettre aux ministres d’étudier avec
soin les prochaines mesures qui con
cerneraient le prix du lait et du pain
et. en contre-partie, le nouveau ré
gime des allocations familiales ainsi
que les économies budgétaires.
M. André Marie- s’est entretenu cet
après-midi avec trois membres du
gouvernement : MM. Paul Reynaud,
ministre des Finances, Petsche, secré
taire d’Etat au budget, et Boindl. se
crétaire d'Etat à la fonction publique.
La C.G.T. insiste pour l'unité
d'action
et critique le carte!
Pans (F.P.). — Au cours de sa réu
nion hebdomadaire, qui s’est tenue
ce matin, à 10 heures, à son siège,
rue Lafayette, le bureau de la C.G.T.
a souligné « avec la plus grande sa
tisfaction le développement rapide de
l’unité d’action à travers tout le
pays ».
Le porte-parole du bureau confé
déral a commenté cette unité d'ac
tion en précisant que « grâce à cette
unité, tous les travailleurs ont mis
un terme à la comédie Indigne qui sc
Jouait à leurs dépens avec la compli
cité du cartel de la baisse ».
* En outre, a poursuivi le porte-
parole de la C.G.T., le bureau confé
déral s'est félicité que la C.F.T.C.,
abandonnant son opposition à l’uni
té, approuve maintenant l’unité qui
se réalise dans les entrep-lsss. De mê
me, le bureau confédéral considère
comme une reconnaissance du désir
de l’ensemble des salariés la révision
de la position de la C.F.T.C. sur le
problème des salaires.
• SUITE PAGE 3
LA RAVISSEUSE
DE LA PETITE
MARTINE
LE PRESIDENT ANDRE MARIE s’est
entretenu dans le courant de la mati
née avec sir Oliver Harvey, ambassa
deur de Grande-Bretagne à Paris.
Huguctte Maurel, que les inspec
teurs de la P.J. ont interrogée depuis
le matin, nie toujours être l’auteur
ce 1 enlèvement. — Huguette Maurel
sera entendue demain par le juge
d’instruction
P out obtenir la parité de traitement
avec l’agriculture métropolitaine
M. Gratien FAURE
expose les efforts
de la délégation algérienne
Les résultats dépendent maintenant
de la décision gouvernementale
Constantlne (par téléph. d.n.c.p.).
— A son ietour de Paris, où avec une
délégation algérienne comprenant des
représentants de l’Agriculture de nos
Devant l’agence d’Air France, Mlle Ostermeyer répond avec un sourire
charmant aux questions des journalistes
Une grande Jeune fills... toute sim- — Etes-vous pour longtemps à Al-
ple... une gerbe de fleurs dans les ger Mademoiselle ?
bras : c'est notre championne olym- — Trois ou quatre Jours. Le temp
pique, Micheline Ostermeyer, arrivant d’arrêter définitivement le program-
hler. à 16 heures, à. Alger, par Air
France, après ùn voyage excellent.
Poignées de mains... présentations...
sourires., photos... interview. Tout ce.
qu’on appelle la rançon de la gloire.
— Vos impressions sur Londres ?
.— Londres ?... J’ai surtout préparé
me du récital de piano que je dois
donner en octobre ou novembre pro
chain.
— Et ensuite Tunis où vous attend
une grande manifestation ?
— Oh ! Tunis ensuite, bien sûr
, Et puis, s) c’est possible, l’Europe.,
mes épreuves. Le public un peu thau- rAmérlaue
vin... mais c’est régulier, J’ai surtout Amérique.
rreretté Tab»S3nce des Russes. Les confrères s impatientent, t^l*
— Le» désillusions de l'équipe de cheltne Ostermeyer parait un peu
France demandons-nous ? tessc. aussi prenons-nous conge de la
— Rien à dire. Nos défaites sont championne olympique. R
honorables...
UN GRAND REPORTAGE DE R. FRISON-ROCHE
mmmrnmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Naissante dune puissante
AMSTERDAM la Venise du Nord
O
IV (1)
N a baptisé Amsterdam la « Venise du Nord ». Nulle appellation n'est mieux mé
ritée. La vieille ville construite en demi-cercle sur un bras du Zuiderzee bai
gne dans les eaux.
Si, de prime abord, Amsterdam n’of
fre pas cette vision magique de Ve
nise surgissant des flots dans le mi
rage de plomb de sa lagune, si, pen
dant quelques heures, elle peut trom
per l’arrivant qui n’en voit que les
grandes artères, les faubourgs coquets
et propres, elle se révèle très vite
comme une ville passionnante où cha
que bloc de maison trempe dans fonda
des canaux.
Car l’eau est partout, et les canaux
constituent des chemins excellents par
courus par les luxueuses vedettes à
moteur ou par de lourdes et lentes
péniches aux dérives relevées le long
des flancs comme des ailes de papil
lon repliées. Ces larges dérives, en
forme de pales, une sur chaque bord,
que les navigateurs abaissent lors
qu'ils doivent traverser un bras de
mer, ou un chenal entre une île et
une autre, parcouru par des courants
marins et soumis aux vents du large.
Difficultés de logement
Mais cette beauté lacustre d’Amster
dam, je ne la connaîtrai que le len
demain. Pour l’instant, il s’agit da
se loger. Je pensais trouver facile
ment de la place. Un premier hôtel
était complet, t*n autre également, un
troisième, quatrième surbondés. En
fin, un réceptionnaire nous rassura :
« Vous ne trouverez rien ici, ce soir,
tout est comble, mais peut-être à Har
lem ? » La ville des tulipes, également,
était bourrée de commerçants venus
pour une foire-exposition. On se ra
battit alors sur lès chambres privées.
Le sort nous dirigea assez loin du
centre, en bordure d’un parc dont
les eaux dormantes, couvertes ch mous
ses, prolongeaient directement les pe
louses, dans unè très modeste pen
sion de famille.
Trouver le ch-min pour s’v rendrs
fut toute une affaire. Le Hollandais
manque de précision dans ses répon
ses ; il n’affirme jamais, il doit avoir
des ancêtres normands. Vous deman
dez le nom d’une rue à un passant ;
même s’il la connaît parfaitement, il
vous répondra : » Je crois » ou bien :
» Peut-être est-ce celle-là. » Si vous
vous exprimez en français, il mettra
beaucoup de mauvaise volonté à vous
renseigner, car il vous prendra pour
un Belge et éprouvera un malin plai
sir à vous voir dans l’embarras ; par
contre, si vous connaissez l’anglais
son visage s’éclairera et il se mettra
en quatre ' pour vous aider.
AMSTERDAM. — Ne se croirait-on pas à Venise ? (PA. Frison-Roche.J
Nous frappons donc à la porte d'un
cottage du genre anglais, petite grille,
petite allée de gravier, quelques mar
ches. Une vieille dame sautillante nous
ouvre, nous considère avec méfiance,
puis en anglais nous fait comprendre
qu’il n’y aura que deux lits pour
trois personnes... Nous sachant Fran
çais, elle parait ennuyée de la mo
dicité de son logis. Nous devons l’as
surer énergiquement que tout est trù*
bien et que nous nous en conten
terons, de crainte d’être à la rue ca
soir.
Intérieur bourgeois et cossu. Des
tentures, des draperies, des cuivres,
des tableaux d’un pompiérisme naïf,
des reproduct'ons de toiles de maî
tres, une surabondance de meuble»
anciens massifs et de grande valeur...
De toutes petites chambres conçues
comme des studios, le lit métallique
se rabat dans la paroi et ne tient
pas plus de place qu’un étroit buffet...
Amsterdam nocturne
Allons dîner en ville.
Il fait encore grand jour malgré
l’heure tardive. Le Lido, le grand res
taurant de luxe, est archibondé. On
y mange servi par une cohorte Im
posante de garçons, la chère est con
fortable mais mal apprêtée — man
que de matières grasses. Là encore
inutile de réclamer plus que son dû.
Le Hollandais semble, à priori, incor
ruptible. Comme au Danemark, on
place sur la table du client que I on
veut honorer des drapeaux aux cou
leurs de son pays
Sortons et promenons-nous dans la
nuit qui vient très lentement par
dessus les vieilles maisons à pignon...
A gauche et à droite s’ouvrent des
canaux lumineux retenant les derniè
res lueurs du jour. De grands canots
à moteur, d’un luxe ébouriffant, em
mènent leurs cargaisons de visiteurs
faire le tour de la ville et du port.
Partout l’eau suinte au pied des mu
railles, partout débouchent les chenaux
étroits par où se faufilent d énormes
canots rasant les quais. Mais Amster
dam offre quelque chose que n a pas
Venise Ici, point de pestilence : com
me dans la ville aux gandoles. Point
d’odeurs nauséabondes, point de sa
leté... Malgré ses eaux et ses égouts,
et tout ce qu'une ville peut y déver
ser, Amsterdam reste propre et nette.
♦ SUITE PAGE 2
trois départements, il a développé une
action particuliérement instante au
près du Gouvernement pour que les
principes fondamentaux de l’organisa
tion du marché des céréales soit prise
en considération, en faveur de l’Algé
rie, comme en France, M. Gratien-
Faure, président de la section spécia
lisée de la C.G.A., a bien voulu don
ner à notre confrère « La Dépêche de
Constantlne » quelques renseigne
ments sur ceitains aspects de la mis
sion remplie par la délégation et les
résultats qui peuvent en être escomp
tés.
— Voulez-vous nous dire, Monsieur
le Présent, comment votre déléga
tion a \ i mise en alerte ?
— Eu vérité, nous a répondu M.
Gratieu-Fuure, 1 alerte datait de long
temps, de l’année dernière, car pour
la première fois depuis que nos trois
départements algériens font partie de
l’unité nationale douaniéie, la loi du
18 juillet 1947 instituant une prime
d’encouragement à l’hectare, a pro
mulgué une mesure visant l'organisa
tion nationale de la production et du
marché des céréales, n’étendant pas
son avantage à l’Algérie. Que ce soit,
en effet, sous l’égide de l’Office na
tional Interprofessionnel des céréales
créé par la loi du 15 août 1936, que
ce soit auparavant dans le marché
libre Intérieur protégé vis-à-vis de
l'extérieur, par la loi dite du « Cade
nas », les producteurs algériens étaient
strictement placés à parité sous le
régime de production et d'encourage
ment de la production métropolitaine.
Tant à la S.A.O.N.I.C. à Alger qu'au
Conseil central à Paris les représen
tants officiels des producteurs algé
riens n’ont donc cessé de demander
l’extension à l’Algérie de la prime
d’encouragement qui s’est élevée l’an
dernier à 1.000 frs à l’hectare et au
cours de leur assemblée générale à
Alger, à Constantlne et à Oran, de
même au 6ein de la C.G.A. et au Con
seil central à Paris, ils n’ont cessé de
réclamer l’avantage de la prime à la
culture des blés.
M. Fernand Chevalier, député d'Al
ger. a même déposé pour cet objet
une proposition de loi qui n’est mal
heureusement jamais venue en dis
cussion
Tout particulièrement, en prévision
de la fixation'du prix du quintal de
blé pour la présente campagne. M.
Wattin, président de la section spé
cialisée du département d'Alger, in
tervenait. en vue d'obtenir en faveur
de l'Algérie le bénéfice de cette pri
me, le 24 mars dernier à l’occasion
d'une réunion du Conseil central con
voqué afin d’étudier les conditions
de la présente car-pagne. L'ancien
président de la S.A.O.N.I.C renouve
lait d'ailleurs son intervention pour
le même objet lors d'une importante
assemblée générale des producteurs,
qui eut lieu à Alger, le 11 Juin der
nier.
La première des revendications for
mulées à l'occasion de cette impor
tante et décisive réunion fut premiè
rement la prime à l'hectare.
SUITE PAGE 2
ee
Cinq nouveaux membres
sont désignés pour l'Assem&<
de l'Union française '
Fails (F.P.) — Au début de sa séan
ce de ce matin. l'Assemblee nationale
a proclamé membres de l'Assemblée
de l’Union française pour les royaumes
du Cambodge et du Laos :
Au titre du groupe communiste et
du groupe de l’U.R.R. : M. Guy de
Eoysson. Au titre du groupe M.R.P. :
M. Léon Motsis de Narbonne. Au ti
tre du groupe socialiste : M. Guillau
me Detrave. Au titre du R.G.R. : Mme
Marianne Verger. Au titre du groupe
d’Actlou républicaine : M. Daber Jules.
P AR ,! S „ F ; PJ ’ L ,°. ré P<>nse soviétique à la note des Etats-Unis S u,
Kosenkina-Samanne déclare notamment, selon Radio-
(è, laquelle, a-t-il dit, les Etats-Unis
s attendaient), bien que regrettables,
« n auraient pas de conséquences gra
ves ».
Le secrétaire d’Etat a ensuite dé
claré qu'un communiqué serait cer
tainement publié à l’issue des con
versations de Moscou.
Aucuns surprise
aux Etats-Unis
Washington (F.-P.). — « La déci
sion que vient de prendre le gouver
nement soviétique de fermer ses con
sulats aux Etats-Unis n’a causé au
cune surprise au gouvernement améri
cain et n’aura aucune répercussion sur
les entretiens des Quatre à Moscou ».
a déclaré à la presse une haute per
sonnalité américaine.
Les Etats-Unis devront
fermer leur consulat
de V.'adlvostock
Washington (F.-P.). — Un porte-pa
role du Département d’Etat a confirmé
avoir reçu, tard dans la soirée de mar
di, la note soviétique réfutant caté
goriquement la note américaine au su
jet de l’affaire des Instituteurs Kosen
kina et Samarine. annonçant, en outre,
la décision du gouvernement de l’U.R.
S.S. de fermer ses consulats à New-
York et San Francisco et demandant
aux Etats-Unis de fermer leur consu
lat à Vladlvostock.
Décision regrettable
mais sans conséquences
déclare M. Marshall
Washington (FF.). — Au cours
d’une conférence de presse, qu’il a
tenue aujourd’hui, M. Marshall a dé
claré que la fermeture des consulats
soviétiques aux Etats-Unis et celle
du consulat américain de Vladivostok
le gouvernement de l'U.R.S.S. considère que <
oct.ons et déclarations ainsi que celles de ses représentants officiels
Etats-Unis, dans les affaires Samarine
et Kosenkina, sont entièrement con
formes aux droits de l’Union soviéti
que en ce qui concerne la défense de
ses citoyens contre les tentatives cri
minelles dirigées contre leur liberté
et leurs droits civils ».
« La note américaine, ajoute la
note soviétique, ne Jette aucune lu
mière sur l’enlèvement dont furent
victimes Mme Kosenkina et M. Sama
rine, ainsi que la femme et les en
fants de ce dernier. » « Cette note,
poursuit-elle, complique au contraire
la situation et rend plus difficile l’élu
cidation de cette affaire et la recher
che des personnes ou organisations
qui ont pu y Jouer un rôle. »
La réponse soviétique indique éga
lement que le ministre des Affaires
étrangères de l’U.R.S.S. se trouve en
possession de données établissant qu’il
existe une relation entre l'eniévemeut
des Instituteurs russes et l’activité de
l'orgrnisation des « Gardes blancs »
(fondation Tolstoï), et du « Fédéra)
bureau of Investigation *. Les lettres
adressées par Mme Kosenkina à M.
Lomaklre le 5 août, veille du Jour de
«-on enlèvement du refuge de la fon
dation To’stoï par les autorités con
sulaires soviétiques, ainsi qu'une let
tre qu’elle avait, écrite à sa famille, le
10 Juin, démontrent l'Improbabilité
des assertions américaines selon les-
quel’es Mme Kosenkina n’aurait pas
été enlevée par le « groupe Tolstoï ».
La note ajoute que Mme Kosenkina
est actuellement gardée à l’hôpital,
« à peu prés dans les conditions d’u
ne prisonnière » ; et comme le libre
contact entre elle et les représentants
soviétiques n’est pas autorisé, les dé
clarations nu’on lui prête ne peuvent
être considérées comme dignes rie cré
dit, surtout étant donné son état de
santé critique.
Le gouvernement d’U.R.S.S., .en
considération de ce oui vient d’être
énoncé, conclut la note soviétique, a
décidé de Jenner tous ses consulats
aux Etats-Unis.
ses
oux
Les inondations
en Chine
ont dévasté
dix provinces
et 335 villes
et villages
21 millions de personnes sans obr.
Nankin (F.P.) — Un porte-parole du
Ministère des affaires sociales a an
noncé qu à la suite des Inondations
qui ont ravagé la Chine centrale et
la Chine méridionale, 21 millions de
personnes se trouvent sans abri et
335 villes et villages sont dévastés
dans dix provinces.
Sur un aérodrome d'Honolu'u
Une superforteresse
s'écrase au sol
Seize tués, quatre blessés
New-York (F.P.) — Effectuant un
atterrissage forcé sur l’aérodrome
d’Hickam Field (Honolulu), une su
perforteresse B-29 s’est écrasée au sol
après avoir heurté un pylône élec
trique.
Seize personnes ont été tuées et
quatre grièvement blessées. L’appareil
se dirigeait vers Oklnawa.
7 * ~i
Près de Rome
Une violente explosion
détruit un dépôt de munitions
Rome (F.P.) — A Rlano. dans les
environs de Rome, une violente explo
sion s’est produite dans un dépôt de
munitions. Un Incendie s’est aussitôt
déclaré, qui a pris dé grandes pro
portions. On Ignore s’il y a des vic
times.
Au cours d'une conférence de presse
Mme Kosenkina affirme
avoir été retenue
prisonnière
au consulat soviétique
New-York (F.P.) — Mme Kosenkina
a déclare cet après-midi, au cours
d'une conférence de presse, qu'elle
avait été * retenue prisonnière par
les autorités consulaires soviétiques à
New-York » a J’étais depuis long
temps décidée, a-t-elle dit, à m’échap
per de Russie. »
DEUX NOUVELLES SECOUSSES sis
miques ont été enregistrées dans la
région d’Ortanova .dans les- Pouilles.
Parce quelle n’avait plus la force de reprendre son travail
Faoussi tue sa fille de douze ans
à coups de pieds et de poings
Et pour dissimuler son forfait il précipite
le corps dans un oued puis dans un puits
La révélation d’un meurtre horrible
Vient de jeter la consternation dans
la région de MénervUle. Après une
longue enquête, la police judiciaire
vient d'arrêter un père indigne.
Faoussi Amar ben Bouaiem, d i t
« Amirouohe », âgé de 44 ans, de
meurant au « Rocher noir », qui tua,
le 24 mal. sa fille de 12 ans, Baya
bent Amar.
Le meurtre
Le 24 mai. le cadavre de la petite
Faoussi Baya bent Amar était décou
vert dans un puits de la ferme Bou-
Le père meurtrier, Faoussi Amar
ben Bouaiem
merdassl Abdelkrim. près du « Ro
cher hoir ». non loin de MénervUle.
Des prem^è^es constatations et des
témoignages- recueillis à l’époque, les
enquêteurs «t’giênt conclu à une mort
accidentelle. **
CeDendant*»$ertalns points de cette
affaire semblaient troublants, et sur
délégation dif-juge d’instruction, l’en
quête était reprise par M. Bougerol.
commissaire de la police judiciaire a
Alger, ^assisté des inspecteurs de la
2» brigade de la P J.
Elle devait amener l’arrestation du
père de la malheureuse enfant.
H. S.
♦ SUITE PAGE 2
Paris (F.P.) — Le président du Con
seil a reçu, ce matin, à l’hôtel Mati
gnon, le général de Lattre de Tasslgny.
Voici les résultats du tirage de la
3“ tranche 1948 qui a eu lieu, hier,
soir, à Paris.
Numéros
terminés par
GAGNENT
Tr. A Tr. B
0
930
4.000
7.000
.
1
251
901
2.500
3.000
4.000
5.000
2
2.612
89.092
001.292
30.000
500.000
1,000.000
40 000
150.000
400.000
3.000
5.000
20.000
20.000
400.000
400.000
3
23
053
2.433
1 893
183.353
146.273
1.500
3.000
8.000
8.000
i. ooo.ooo
1 000.000
4
244
5 314
0.124
201.644
4.000
8.C00
45.000
10.000.000
7.000
20.000
65.000
5.000.000
5
5
565
9.025
85.285
65.005
011.205
500
2 500
8.000
500.000
500 000
1.000.000
500
4.000
20.000
150.000
150.000
500 000
6
306
038.916
2.500
1.000.000
4.000
400.000
7
7
17
33.807
090.977
500
800
500.000
1.000.000
500
2.000
150.000
400.0C0
8
3.928
299.178
30.000
1.500.000
40.000
700.000
9
879
0.239
35.669
103.169
4.000
8 000
500.000
3.000.000
7.000
20.000
150.000
1.500.000
septembre 1948.
TRANCHE
LOTERIE ALGERIENNE
LA BANQUE CHABASSEUR
a. placé en participation
N° 053.243 gagnant 500.000
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